La Suisse est réputée pour son chocolat, son horlogerie et ses banques. C’est également le pays qui comptabilise le plus grand nombre au mètre de casinos au mètre carré. Ils sont autorisés depuis 1993 suite à un référendum effectué auprès de la population. Alors faites vos jeux !
Les casinos, en Suisse, sont désignés sous le terme de « maisons de jeux ». Ils sont administrés par la Commission Fédérale des Maisons de Jeux (CFMJ) qui délivre deux sortes de licences de jeux, A et B.
En 2009, les 19 casinos suisses totalisaient 4000 machines à sous et plus de 240 tables de jeu qui ont engendré un milliard de francs suisses de PBJ (produit brut des jeux). La plus importante maison de jeux suisse, au niveau du PBJ, est le casino de Montreux qui a généré 116 millions. Derrière lui, se trouve celui de Baden avec 112 millions.
Les établissements de jeux ayant une concession A ne sont pas limités en ce qui concerne le nombre de types de tables de jeux et de machines à sous. Ils peuvent également relier leurs machines à sous avec des structures de jackpots. De plus, aucune somme maximum n’est fixée par la loi.
Quant aux maisons de jeux possédant une concession B, elles ne peuvent proposer que trois types de tables de jeux (poker, roulette et blackjack, par exemple) et sont limitées à 250 machines à sous. En outre, elles sont tenues à se conformer à des limites de gains et leurs mises ne doivent pas excéder 150 CHF. Elles n’ont pas la possibilité d’interconnecter leurs machines à sous avec un système de jackpot extérieur à leur établissement.
L’impôt concernant les maisons de jeux possédant une concession A est entièrement affecté à l’Assurance Vieillesse et Survivants (AVS). Quant aux casinos concernés par la concession B, leur impôt est affecté à 60 % à l’AVS et à 40 % au canton du lieu de leur implantation.
Les jeux de casino en ligne et de hasard relèvent de la loi. Toute utilisation de serveurs de jeux de hasard, les transactions financières en découlant et la publicité faite pour ces sites est punissable par la loi. Par contre, petit illogisme suisse, le joueur participant aux jeux de hasard en ligne n’est pas répréhensible. Cependant, cette loi é été assouplie en 2009 et la CFMJ délivre quelques concessions sur internet depuis.